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Gaza : l’ONU pointe Israël pour des crimes contre l’humanité

11:00
Par: Naji khaoula
Gaza : l’ONU pointe Israël pour des crimes contre l’humanité

Une commission internationale indépendante associée à l’ONU a accusé Israël mardi de commettre un « génocide » à Gaza depuis octobre 2023, affirmant que l’intention de « détruire » les Palestiniens était manifeste. Le rapport met en cause le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ainsi que d’autres hauts responsables du pays.

Présidée par Navi Pillay, ancienne juge de la Cour pénale internationale et ex-Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, la commission a conclu qu’un génocide se produisait et continuait de se produire dans la bande de Gaza. « La responsabilité incombe à l’État d’Israël », a-t-elle souligné.

Le rapport, publié près de deux ans après le déclenchement du conflit, fait référence à l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a marqué le début de cette guerre. Depuis, Benjamin Netanyahu a promis d’éradiquer le mouvement islamiste qui contrôle Gaza depuis 2007.

Selon la commission, les forces israéliennes et les autorités ont commis « quatre des cinq actes constitutifs du génocide » définis par la Convention de 1948 : le meurtre, l’atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale, la soumission à des conditions d’existence entraînant la destruction du groupe et la restriction des naissances.

Le rapport pointe directement le président israélien Isaac Herzog, le Premier ministre Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, affirmant qu’ils « ont incité à commettre un génocide » et que l’État « n’a pas pris de mesures » pour l’empêcher.

Navi Pillay a insisté sur l’intention manifeste de destruction : « Les dirigeants israéliens ont orchestré une campagne répondant aux critères du génocide énoncés dans la convention. La communauté internationale ne peut rester silencieuse face à de telles actions. »

Bien que cette commission n’ait pas de pouvoir juridique, ses rapports alimentent la pression diplomatique et servent de base pour les tribunaux internationaux. Elle a notamment collaboré avec la Cour pénale internationale (CPI), partageant des milliers de documents et d’informations.

Depuis le début du conflit, près de 65 000 personnes ont perdu la vie à Gaza, selon le ministère local de la Santé, un chiffre reconnu comme fiable par l’ONU. Israël a toujours nié toute accusation de génocide, malgré les mises en garde de la Cour internationale de justice et de la CPI, qui ont émis des mandats d’arrêt à l’encontre de Netanyahu et Gallant pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

Le rapport souligne ainsi une escalade des tensions juridiques et diplomatiques autour de Gaza, rappelant que la communauté internationale continue de chercher des moyens d’agir pour prévenir une aggravation de la crise humanitaire.



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