- 12:20Baccalauréat 2025 : 962 détenus décrochent leur diplôme, un pas de plus vers la réinsertion
- 12:00Citoyenneté mondiale : le Maroc dans le top 10 africain selon le WCR 2025
- 11:30Phosphates : l’Inde renforce son approvisionnement auprès du Maroc et de l’Arabie saoudite
- 11:30Zapatero salue le modèle marocain de modernisation
- 11:27Le HCP alerte sur l’aggravation du déficit commercial en 2025
- 11:01Alerte météo : Une vague de chaleur entre 40 et 47 °C attendue dans plusieurs provinces du Maroc
- 11:00CAN féminine 2024 : le Maroc défie le Mali en quart de finale à Rabat
- 10:53Émeutes à Torre Pacheco : dix interpellations après des violences anti-immigrés
- 10:30Le Maroc modernise sa flotte C-130 avec L3Harris
Suivez-nous sur Facebook
Hachem Safieddine : potentiel successeur de Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah
Le décès de Hassan Nasrallah, chef charismatique du Hezbollah, dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth a déclenché une série de spéculations concernant sa succession. Parmi les noms évoqués, celui de Hachem Safieddine, cousin de Nasrallah et figure influente au sein du mouvement pro-iranien, semble être le plus pressenti pour prendre la tête du Hezbollah.
Selon une source proche du Hezbollah, le Conseil de la Choura, l'instance dirigeante du parti, devrait se réunir prochainement pour élire le successeur de Nasrallah. Safieddine, membre éminent de ce Conseil, est présenté comme le candidat le plus probable. En attendant cette décision, Naïm Qassem, actuel numéro deux du mouvement, devrait assurer l'intérim.
Hachem Safieddine, âgé d’une soixantaine d’années, partage une ressemblance frappante avec son cousin décédé. Tout comme lui, il porte le turban noir des Sayyed, marquant sa descendance supposée du prophète Mahomet. Formé en religion en Iran, il entretient des liens étroits avec Téhéran, renforcés par le mariage de son fils à Zeinab Soleimani, la fille du général Qassem Soleimani, ancien chef de la force Qods, tué en 2020 par une frappe américaine.
Safieddine n’est pas étranger aux projecteurs. Il a souvent représenté le Hezbollah lors d'événements politiques et religieux, se démarquant par ses discours fervents, notamment lors des funérailles de hauts commandants tués par Israël. Cette visibilité et son autorité reconnue en font un candidat naturel pour la direction du Hezbollah, selon Amal Saad, spécialiste du Hezbollah.
Toutefois, son parcours ne le met pas à l'abri de sanctions internationales. En 2017, les États-Unis et l'Arabie saoudite l'ont désigné comme "terroriste", accentuant la pression sur lui et le mouvement qu'il pourrait bientôt diriger.
L’histoire du Hezbollah est marquée par une succession de dirigeants tués par Israël, et chaque transition a vu émerger un nouveau leader à la tête du groupe. Après Abbas Moussaoui en 1992, Hassan Nasrallah avait repris les rênes, marquant trois décennies d'affrontements avec Israël et de gestion de la résistance libanaise. La continuité du mouvement repose maintenant sur le choix de son successeur.
Financé et armé par l'Iran, le Hezbollah, créé en 1982, reste un acteur clé de la scène politique et militaire du Liban, avec des ramifications régionales importantes, notamment dans la lutte contre Israël. Le choix de Hachem Safieddine pourrait solidifier la continuité de cette ligne, tout en préservant les liens étroits avec Téhéran.