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L’administration Trump expulse des immigrés vers l’Eswatini malgré les critiques
L’administration Trump a annoncé mardi avoir procédé à l’expulsion de cinq immigrés en situation irrégulière vers l’Eswatini, un petit royaume d’Afrique australe, invoquant le refus de leurs pays d’origine de les accueillir. Cette décision marque une nouvelle étape dans la politique migratoire controversée menée par le gouvernement américain.
Selon un communiqué publié sur le réseau X (anciennement Twitter) par le ministère de la Sécurité intérieure, les cinq personnes expulsées sont originaires du Vietnam, du Laos, du Yémen, de Cuba et de la Jamaïque. Présentés comme des « étrangers criminels en situation irrégulière », ils avaient vu leur rapatriement refusé par leurs pays respectifs. Le ministère a publié leurs identités, leurs photos ainsi que les faits qui leur sont reprochés.
Il s’agit de la deuxième expulsion collective vers un pays tiers en quelques jours. Le 4 juillet, l’administration américaine avait déjà envoyé huit immigrés illégaux vers le Soudan du Sud, un pays marqué par la pauvreté et les conflits, après avoir obtenu le feu vert de la Cour suprême à l’issue d’une longue procédure judiciaire.
L'Eswatini, ancienne colonie britannique connue sous le nom de Swaziland jusqu'en 2018, est dirigée depuis 1986 par le roi Mswati III. La monarchie absolue est régulièrement pointée du doigt pour ses violations des droits humains et le train de vie somptueux de son dirigeant, dans un pays où une partie de la population vit dans des conditions précaires.
Pour le président Donald Trump, cette expulsion est un nouveau symbole de sa politique migratoire offensive. Il qualifie régulièrement l’immigration clandestine de « menace », affirmant que les États-Unis sont confrontés à une « invasion » de criminels venus de l’étranger. Toutefois, sa politique d’expulsions massives a souvent été freinée par des décisions judiciaires qui garantissent aux personnes visées le droit à une défense et à un recours juridique.
En autorisant l’expulsion vers des pays tiers, l’administration Trump poursuit une ligne dure qui soulève de nombreuses critiques, notamment de la part des associations de défense des droits humains qui dénoncent des renvois dans des États peu respectueux des droits fondamentaux.