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PCNS : Karim El Aynaoui plaide pour une mutualisation financière entre pays africains
Le président exécutif du Policy Center for the New South estime que l’auto-assurance des pays africains est insuffisante face aux chocs exogènes. Il appelle à une mutualisation financière pour renforcer la résilience du continent.
La mutualisation financière entre pays africains apparaît comme une nécessité stratégique dans un monde marqué par les tensions géopolitiques et l’instabilité économique. C’est le message porté par Karim El Aynaoui, président exécutif du Policy Center for the New South (PCNS), lors de l’ouverture du 3ᵉ Symposium économique africain (AES), lundi 15 juillet à Salé.
« L’auto-assurance des pays, comme l’accumulation de réserves par les banques centrales africaines, s’avère sous-optimale », a-t-il déclaré, plaidant pour des mécanismes collectifs plus robustes à intégrer dans les politiques macroéconomiques africaines.
Organisé par le PCNS, cet événement se tient sous le thème « Des choix audacieux face aux mutations mondiales ». Il vise à identifier des pistes concrètes pour renforcer la stabilité macroéconomique du continent, tout en soutenant la croissance durable et l’intégration régionale.
Oumayma Bourhriba, économiste principale au PCNS, a pour sa part souligné l’importance de s’éloigner des modèles classiques d’aide au développement, en mobilisant davantage de ressources internes et en luttant contre les flux financiers illicites. Elle a mis en avant le rôle du commerce, de la connectivité régionale et de l’innovation financière, notamment les monnaies numériques de banque centrale, pour favoriser l’inclusion financière et moderniser les systèmes de paiement.
Réparti en sept sessions, le symposium aborde les moyens de renforcer la résilience budgétaire et monétaire du continent face à l’inflation persistante, à la volatilité des devises et à la pression sur les finances publiques. Il revient également sur les leviers économiques à fort impact, tels que la mise en œuvre de la ZLECAf et la création de corridors économiques transfrontaliers.
Aya El Kerf