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Réactions internationales après l’assassinat de Hassan Nasrallah par Israël
L’assassinat de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, par Israël a suscité des réactions contrastées à travers le monde, révélant les profondes divisions géopolitiques au sujet de cet événement.
États-Unis
Le président américain, Joe Biden, a salué l’opération israélienne, qualifiant l’assassinat de Nasrallah de « mesure de justice » pour les nombreuses victimes du Hezbollah, incluant des civils américains, israéliens et libanais. Kamala Harris, vice-présidente et candidate à l’élection présidentielle, a renforcé cette position en qualifiant Nasrallah de « terroriste avec du sang américain sur les mains ».
Russie
Moscou, proche allié de Téhéran, a vivement condamné l’assassinat. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé qu’Israël porte « l’entière responsabilité » des conséquences potentielles, évoquant le risque de voir cet acte provoquer une escalade régionale.
Iran
Le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a prévenu que l’assassinat de Nasrallah entraînerait la « destruction » d’Israël. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a souligné que la mission de Nasrallah se poursuivra avec la libération de Jérusalem.
Syrie
La Syrie, fidèle alliée du Hezbollah, a qualifié l'attaque d'« agression méprisable » et d’atteinte au droit international.
Hamas
Le Hamas, mouvement islamiste palestinien soutenu par l’Iran, a dénoncé un « acte terroriste lâche » perpétré par Israël, exprimant sa solidarité avec le Hezbollah.
Turquie
Bien que le président Recep Tayyip Erdogan n’ait pas directement réagi à la mort de Nasrallah, il a condamné la politique israélienne au Liban, l’accusant de mener une « politique de génocide, d’occupation et d’invasion ».
France
Le Premier ministre français Michel Barnier a exprimé sa préoccupation face à l’escalade de la violence au Liban, appelant Israël à « cesser immédiatement » ses frappes et exhortant le Hezbollah et l’Iran à la retenue pour éviter un embrasement régional.
Nations Unies
Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, s'est dit « très inquiet » de la situation à Beyrouth, appelant à la fin des violences et demandant à toutes les parties de s’éloigner du « précipice ».
Arabie saoudite
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhane, a mis en garde contre l’impact régional négatif de cette escalade, sans toutefois se prononcer directement sur la mort de Nasrallah.
Canada
Le Premier ministre Justin Trudeau a rappelé que Nasrallah dirigeait une organisation terroriste et a appelé au calme en cette période critique.
Amérique latine
Plusieurs dirigeants latino-américains ont réagi, dont le président vénézuélien Nicolas Maduro, qui a qualifié l’attaque d’Israël de « crime » et exprimé sa solidarité avec le Liban. De son côté, le président argentin Javier Milei a partagé un message saluant la disparition de Nasrallah comme un moment de justice.
L’assassinat de Hassan Nasrallah et les réactions internationales qu’il a provoquées montrent à quel point cet événement risque d’avoir un impact majeur sur la stabilité de la région, alors que de nombreux acteurs internationaux appellent à la retenue pour éviter une nouvelle escalade.