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Tensions Iran–États-Unis : Ali Khamenei met en garde Washington contre une intervention militaire
Le guide suprême de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a lancé une mise en garde ferme à l’adresse des États-Unis, affirmant mercredi que l’Iran « ne se rendra jamais », même sous la menace d’une guerre. Ce message intervient alors que les tensions ne cessent de s’intensifier au Moyen-Orient, sur fond de bras de fer entre Téhéran, Washington et Tel-Aviv.
Réagissant aux déclarations du président américain Donald Trump, qui a appelé à une « capitulation sans condition » de l’Iran, Khamenei a dénoncé des propos « inacceptables » et averti que toute attaque militaire américaine provoquerait des « dégâts irréparables ». Cette déclaration, lue à la télévision d’État, témoigne de la détermination de la République islamique à ne pas céder, ni à la guerre ni à une paix imposée.
« La nation iranienne s’oppose fermement à une guerre imposée, tout comme elle s’opposera fermement à une paix imposée », a-t-il insisté. Cette posture ferme rappelle la ligne dure adoptée par Téhéran depuis la révolution islamique de 1979, en particulier dans son rapport aux grandes puissances occidentales.
De son côté, Donald Trump a affirmé que les États-Unis « savent exactement où se cache le soi-disant guide suprême », tout en précisant « ne pas vouloir l’éliminer, du moins pour le moment ». Par ces mots publiés sur Truth Social, l’ancien président américain laisse planer le doute sur une intervention militaire directe, affirmant garder « toutes les options sur la table ».
Alors que les rumeurs d’une escalade militaire se multiplient, les États-Unis ont annoncé le déploiement du porte-avions USS Nimitz dans la région et le renforcement de leur dispositif défensif au Moyen-Orient. Par mesure de précaution, l’ambassade américaine à Jérusalem a été fermée jusqu’à vendredi.
Dans le même temps, les inquiétudes des Occidentaux et d’Israël persistent quant au programme nucléaire iranien. Accusé de chercher à se doter de l’arme atomique, ce que Téhéran dément catégoriquement, l’Iran continue de revendiquer un programme à but civil. Les experts militaires estiment que si Washington devait frapper les installations nucléaires souterraines de l’Iran, seule la puissante bombe anti-bunker américaine GBU-57 serait capable d’en venir à bout.
Dans un contexte régional déjà sous tension, cette montée verbale entre les deux puissances pourrait ouvrir la voie à un affrontement plus direct, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour la stabilité du Moyen-Orient.
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