-
19:34
-
19:09
-
19:00
-
18:43
-
18:31
-
18:10
-
17:48
-
17:31
-
17:05
-
17:00
-
16:45
-
16:38
-
16:11
-
16:05
-
16:00
-
15:47
-
15:24
-
15:00
-
14:55
-
14:47
-
14:43
-
14:30
-
14:00
-
13:58
-
13:46
-
13:36
-
13:25
-
13:16
-
13:00
-
12:45
-
12:37
-
12:30
-
12:00
-
11:45
-
11:32
-
11:26
-
11:11
-
10:53
-
10:43
-
10:34
-
10:30
-
10:15
-
10:00
-
09:43
-
09:31
-
09:28
-
09:07
-
09:02
-
09:00
-
08:54
-
08:45
-
08:30
-
08:26
-
08:00
-
07:45
-
07:36
-
07:30
-
07:17
-
07:09
-
07:03
-
20:00
Suivez-nous sur Facebook
Tensions Iran–États-Unis : Ali Khamenei met en garde Washington contre une intervention militaire
Le guide suprême de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a lancé une mise en garde ferme à l’adresse des États-Unis, affirmant mercredi que l’Iran « ne se rendra jamais », même sous la menace d’une guerre. Ce message intervient alors que les tensions ne cessent de s’intensifier au Moyen-Orient, sur fond de bras de fer entre Téhéran, Washington et Tel-Aviv.
Réagissant aux déclarations du président américain Donald Trump, qui a appelé à une « capitulation sans condition » de l’Iran, Khamenei a dénoncé des propos « inacceptables » et averti que toute attaque militaire américaine provoquerait des « dégâts irréparables ». Cette déclaration, lue à la télévision d’État, témoigne de la détermination de la République islamique à ne pas céder, ni à la guerre ni à une paix imposée.
« La nation iranienne s’oppose fermement à une guerre imposée, tout comme elle s’opposera fermement à une paix imposée », a-t-il insisté. Cette posture ferme rappelle la ligne dure adoptée par Téhéran depuis la révolution islamique de 1979, en particulier dans son rapport aux grandes puissances occidentales.
De son côté, Donald Trump a affirmé que les États-Unis « savent exactement où se cache le soi-disant guide suprême », tout en précisant « ne pas vouloir l’éliminer, du moins pour le moment ». Par ces mots publiés sur Truth Social, l’ancien président américain laisse planer le doute sur une intervention militaire directe, affirmant garder « toutes les options sur la table ».
Alors que les rumeurs d’une escalade militaire se multiplient, les États-Unis ont annoncé le déploiement du porte-avions USS Nimitz dans la région et le renforcement de leur dispositif défensif au Moyen-Orient. Par mesure de précaution, l’ambassade américaine à Jérusalem a été fermée jusqu’à vendredi.
Dans le même temps, les inquiétudes des Occidentaux et d’Israël persistent quant au programme nucléaire iranien. Accusé de chercher à se doter de l’arme atomique, ce que Téhéran dément catégoriquement, l’Iran continue de revendiquer un programme à but civil. Les experts militaires estiment que si Washington devait frapper les installations nucléaires souterraines de l’Iran, seule la puissante bombe anti-bunker américaine GBU-57 serait capable d’en venir à bout.
Dans un contexte régional déjà sous tension, cette montée verbale entre les deux puissances pourrait ouvrir la voie à un affrontement plus direct, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour la stabilité du Moyen-Orient.