-
14:00
-
13:44
-
13:27
-
13:19
-
13:00
-
12:44
-
12:31
-
12:30
-
12:07
-
12:00
-
11:44
-
11:29
-
11:28
-
11:11
-
11:05
-
11:00
-
10:45
-
10:41
-
10:29
-
10:25
-
10:16
-
10:00
-
09:59
-
09:50
-
09:49
-
09:45
-
09:35
-
09:21
-
09:18
-
09:00
-
08:41
-
08:40
-
08:30
-
08:12
-
08:00
-
07:58
-
07:58
-
07:47
-
07:30
-
07:23
-
07:17
-
07:12
-
22:34
-
22:10
-
21:44
-
21:15
-
20:40
-
20:16
-
20:00
-
19:48
-
19:29
-
18:45
-
18:12
-
18:00
-
17:30
-
17:08
-
16:58
-
16:50
-
16:35
-
16:30
-
16:20
-
16:04
-
16:00
-
15:45
-
15:40
-
15:34
-
15:33
-
15:26
-
15:04
-
15:00
-
14:45
-
14:45
-
14:31
Suivez-nous sur Facebook
Tensions Iran–États-Unis : Ali Khamenei met en garde Washington contre une intervention militaire
Le guide suprême de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a lancé une mise en garde ferme à l’adresse des États-Unis, affirmant mercredi que l’Iran « ne se rendra jamais », même sous la menace d’une guerre. Ce message intervient alors que les tensions ne cessent de s’intensifier au Moyen-Orient, sur fond de bras de fer entre Téhéran, Washington et Tel-Aviv.
Réagissant aux déclarations du président américain Donald Trump, qui a appelé à une « capitulation sans condition » de l’Iran, Khamenei a dénoncé des propos « inacceptables » et averti que toute attaque militaire américaine provoquerait des « dégâts irréparables ». Cette déclaration, lue à la télévision d’État, témoigne de la détermination de la République islamique à ne pas céder, ni à la guerre ni à une paix imposée.
« La nation iranienne s’oppose fermement à une guerre imposée, tout comme elle s’opposera fermement à une paix imposée », a-t-il insisté. Cette posture ferme rappelle la ligne dure adoptée par Téhéran depuis la révolution islamique de 1979, en particulier dans son rapport aux grandes puissances occidentales.
De son côté, Donald Trump a affirmé que les États-Unis « savent exactement où se cache le soi-disant guide suprême », tout en précisant « ne pas vouloir l’éliminer, du moins pour le moment ». Par ces mots publiés sur Truth Social, l’ancien président américain laisse planer le doute sur une intervention militaire directe, affirmant garder « toutes les options sur la table ».
Alors que les rumeurs d’une escalade militaire se multiplient, les États-Unis ont annoncé le déploiement du porte-avions USS Nimitz dans la région et le renforcement de leur dispositif défensif au Moyen-Orient. Par mesure de précaution, l’ambassade américaine à Jérusalem a été fermée jusqu’à vendredi.
Dans le même temps, les inquiétudes des Occidentaux et d’Israël persistent quant au programme nucléaire iranien. Accusé de chercher à se doter de l’arme atomique, ce que Téhéran dément catégoriquement, l’Iran continue de revendiquer un programme à but civil. Les experts militaires estiment que si Washington devait frapper les installations nucléaires souterraines de l’Iran, seule la puissante bombe anti-bunker américaine GBU-57 serait capable d’en venir à bout.
Dans un contexte régional déjà sous tension, cette montée verbale entre les deux puissances pourrait ouvrir la voie à un affrontement plus direct, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour la stabilité du Moyen-Orient.