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Israël-Iran : trois hauts gradés iraniens tués, la guerre franchit un nouveau cap
Le face-à-face explosif entre Israël et l’Iran s’intensifie. Samedi, l’armée israélienne a confirmé avoir tué trois commandants des Gardiens de la Révolution lors d’une série de frappes menées à l’intérieur du territoire iranien, notamment sur des sites militaires et nucléaires. Un acte qui marque une nouvelle étape dans un conflit désormais ouvert entre les deux puissances ennemies.
Parmi les victimes figurent Saïd Izadi, responsable de la coordination avec le Hamas, et deux figures de la Force al-Qods : Aminpour Joudaki, accusé d’avoir dirigé des centaines d’attaques de drones contre Israël, et Behnam Shahriyari. L'opération a également visé des infrastructures de lancement de missiles dans le centre du pays.
Escalade militaire dans un contexte nucléaire tendu
La guerre entre Israël et l’Iran a éclaté le 13 juin, quand Israël a lancé une vaste offensive aérienne contre des installations stratégiques iraniennes. Objectif affiché : freiner l’ambition nucléaire de Téhéran. Selon Tel-Aviv, la guerre aurait repoussé de « deux à trois ans » la capacité de l’Iran à acquérir l’arme atomique.
L’Iran, qui insiste sur le caractère civil de son programme nucléaire, nie vouloir développer une bombe, mais continue de répondre militairement. Dans la nuit de vendredi à samedi, des dizaines de missiles et de drones ont été tirés vers Israël, atteignant notamment la région de Tel-Aviv. Un drone a frappé un immeuble à Beit Shean sans faire de victime, et des débris de missile ont provoqué un incendie à l’intérieur du pays.
Bilan humain alarmant
Depuis le début du conflit, les pertes sont lourdes des deux côtés. Les autorités israéliennes font état de 25 morts sur leur territoire. En Iran, le ministère de la Santé a recensé 350 morts, mais l’ONG HRANA parle d’un bilan bien plus grave : au moins 657 morts et 2 000 blessés, parmi les civils et les militaires.
La ville d’Ispahan, qui abrite des installations nucléaires sensibles, a également été visée. Les agences iraniennes ont rapporté une attaque sans dégâts majeurs, mais l’armée israélienne affirme avoir frappé directement le site.
Washington en position d’arbitre ?
À Washington, le président Donald Trump a déclaré vendredi que l’Iran avait « un maximum de deux semaines » pour éviter d’éventuelles frappes américaines. Tout en affirmant vouloir laisser une chance à la diplomatie, il n’a pas exclu un soutien militaire direct à Israël. « Quand un pays est en train de gagner, il est difficile de lui demander de s’arrêter », a-t-il lancé.
Pour sa part, l’Iran a fermé la porte à toute reprise des négociations nucléaires avec les États-Unis tant que les frappes israéliennes se poursuivent.
Une guerre sans horizon clair
Le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a prévenu que cette confrontation pourrait durer. Dans une adresse à la nation, il a parlé d’une « campagne prolongée », mettant en garde contre « des jours difficiles à venir ».
Alors que la tension grimpe, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) affirme n’avoir détecté aucun élément prouvant que l’Iran développe une arme nucléaire. Mais le doute persiste dans les chancelleries occidentales, et la prudence reste de mise.
Dans un Moyen-Orient déjà marqué par des conflits multiples, l’affrontement direct entre Israël et l’Iran ouvre la voie à une crise régionale d’une ampleur sans précédent. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si une désescalade est encore possible, ou si l’engrenage militaire emportera la région dans une guerre durable.
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