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Affaire Kadhafi : Nicolas Sarkozy face au verdict décisif de la justice française
La justice française doit rendre jeudi son verdict dans l’affaire des soupçons de financement par Mouammar Kadhafi de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. L’ancien président français, aujourd’hui âgé de 70 ans, encourt une lourde peine de prison dans ce dossier aux multiples rebondissements.
Le parquet national financier avait requis en mars dernier sept ans de prison, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité à l’encontre de l’ex-chef de l’État. Les procureurs l’accusent d’avoir conclu un « pacte de corruption » avec l’ancien dictateur libyen, lui permettant de revenir sur la scène internationale en échange de fonds occultes destinés à sa campagne victorieuse de 2007.
Nicolas Sarkozy a toujours nié les accusations, dénonçant des charges « infondées » et l’absence de « preuve matérielle » de transferts financiers. Ses avocats rappellent que les enquêteurs n’ont trouvé aucune trace d’argent libyen dans ses comptes de campagne ni d’enrichissement personnel.
L’affaire a pris une tournure particulière avec la mort, mardi au Liban, de Ziad Takieddine, intermédiaire clé du dossier. Mais le tribunal a confirmé que l’audience de lecture du jugement se tiendrait comme prévu jeudi matin à Paris.
Déjà condamné dans les affaires « Bismuth » et « Bygmalion », Nicolas Sarkozy joue gros dans ce procès : une condamnation définitive supérieure à deux ans ferme ne pourrait pas être aménagée par un bracelet électronique. Toutefois, en raison de son âge, il pourrait solliciter une libération conditionnelle.
Quelle que soit la décision, un appel est considéré comme probable, prolongeant un feuilleton judiciaire qui hante la vie politique française depuis plus d’une décennie.