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Le projet Fusion : une alliance euro-méditerranéenne contre le gaspillage alimentaire
Un partenariat scientifique pour une alimentation plus durable en Méditerranée
L’Université polytechnique de Carthagène (UPCT) prend la tête d’une ambitieuse initiative internationale visant à lutter contre les pertes et le gaspillage alimentaires dans la filière des fruits et légumes. Baptisé Fusion, ce projet rassemble dix-sept institutions issues de neuf pays méditerranéens, dont le Maroc, autour d’un objectif commun : réduire de 40 % les pertes alimentaires grâce à des solutions technologiques durables et à une collaboration scientifique transfrontalière.
Ce programme, lancé dans le cadre de l’appel à projets PRIMA (Partenariat pour la recherche et l’innovation en Méditerranée), s’attaque à un enjeu crucial pour la région : la préservation des ressources alimentaires et la promotion d’une sécurité alimentaire à long terme. Avec une enveloppe de 4,5 millions d’euros sur trois ans, Fusion s’inscrit dans une dynamique de recherche appliquée au service de la transformation des systèmes agroalimentaires.
Des technologies innovantes au cœur de la stratégie
Sous la coordination d’Encarna Aguayo, professeure en ingénierie agronomique à l’UPCT, le projet mise sur une série de solutions technologiques conçues pour limiter les pertes à chaque étape de la chaîne de production et de distribution. Parmi les innovations développées : des chambres frigorifiques mobiles alimentées par énergie solaire, des enrobages comestibles à base de matières naturelles pour prolonger la fraîcheur des produits, un procédé de décontamination par plasma froid, ainsi que des outils d’intelligence artificielle capables de prédire la durée de conservation des aliments.
Ces dispositifs seront interconnectés via une plateforme numérique dédiée à la traçabilité, du champ jusqu’au consommateur final. En parallèle, Fusion prévoit la création de guides pratiques, de formations professionnelles et de supports pédagogiques pour accompagner les producteurs, distributeurs et autres acteurs du secteur dans l’adoption de pratiques plus vertueuses.
Un projet enraciné dans les réalités locales et tourné vers l’avenir
Les technologies seront testées sur le terrain dans plusieurs pays partenaires, afin de tenir compte des spécificités culturelles, climatiques et économiques de chaque région. Cette approche adaptative vise à favoriser la reproductibilité des solutions dans l’ensemble du bassin méditerranéen.
Pour Encarna Aguayo, Fusion incarne « l’engagement résolu de notre université en faveur d’une recherche utile, appliquée, ancrée dans le territoire et ouverte sur les grands équilibres méditerranéens ». Le consortium regroupe des universités, centres de recherche, entreprises spécialisées et organisations de la société civile, illustrant la richesse d’une coopération fondée sur la complémentarité des expertises.
La première rencontre technique du projet se tiendra du 2 au 4 juin à Carthagène. Elle permettra de préciser les grandes orientations scientifiques, de planifier les expérimentations et de structurer les programmes de formation. Cette réunion marquera le point de départ d’une collaboration qui, à terme, pourrait transformer durablement la manière dont la région gère ses ressources alimentaires.
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