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Report du procès de Khalid Fatihi contre Abdelilah Benkirane
Le tribunal de première instance de Rabat a décidé, ce mardi, de reporter au 22 avril la première audience du procès intenté par le journaliste Khalid Fatihi contre l’ex-chef du gouvernement Abdelilah Benkirane. Cette affaire fait suite à une plainte déposée par Khalid Fatihi et Mohamed Laghrous, respectivement rédacteur en chef et directeur de publication du site d’information Al3omk, à l’encontre du secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement (PJD).
Khalid Fatihi accuse Abdelilah Benkirane de « diffamation et insultes », après que ce dernier l’a qualifié de « gamin » et de « mercenaire » lors d’un meeting. Ces propos faisaient suite à une interview menée par le journaliste avec Driss Azami El Idrissi, président du Conseil national du PJD.
Bien que Benkirane ait exprimé publiquement des regrets, Mohamed Laghrous s’est joint à la plainte, réclamant une indemnisation de 1,5 million de dirhams : 1 million pour Fatihi et 500 000 dirhams pour le site Al3omk.
En décembre 2024, Abdelilah Benkirane avait reconnu son emportement dans un message publié sur Facebook : « Lors de mon intervention dimanche dernier à Fès, j’ai exprimé des remarques sur la manière dont Khalid Fatihi a mené son interview avec Driss El Azami. Sous l’effet de la colère, j’ai dépassé la critique pour le qualifier de manière inappropriée. »
Tout en maintenant son avis sur ce qu’il considère comme un « manque de professionnalisme », Benkirane avait présenté ses excuses pour le ton employé.
Malgré ces excuses, la polémique reste vive. Le Forum marocain des jeunes journalistes a dénoncé des propos « irresponsables » de la part d’un homme politique censé « faire preuve de sagesse et de tolérance », exprimant son soutien à Khalid Fatihi.
La direction d’Al3omk a également réagi dans un communiqué, condamnant des accusations « infondées et injurieuses » à l’encontre de son rédacteur en chef. Le média rappelle que l’interview s’est déroulée selon les mêmes standards que celles d’autres responsables politiques, y compris le porte-parole du gouvernement.
Estimant avoir subi un « préjudice moral et psychologique », Al3omk a décidé de porter l’affaire devant la justice et a annoncé qu’il continuerait à couvrir les activités du PJD, mais boycotterait celles de Benkirane tant qu’il resterait à la tête du parti.
Le procès, qui s’annonce tendu, pourrait raviver les tensions entre une partie de la presse et la classe politique sur la question du respect des journalistes et de la liberté d’expression.
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