- 10:30Jood Villages : Une reconstruction solidaire et durable dans le haut atlas
- 10:23Premier Forum économique Maroc-Mauritanie à Nouakchott
- 10:00Assassinat d’Aboubakar Cissé : le suspect mis en examen relance le débat sur l’islamophobie en France
- 09:42Le Maroc et les Émirats Arabes Unis renforcent leur coopération stratégique en aviation civile
- 09:33Casablanca : un Franco-Algérien recherché par Interpol arrêté dans le cadre d’une coopération sécuritaire internationale
- 09:32La Coupe du Monde féminine passera à 48 équipes en 2031
- 09:00Arrestation du maire de Newark : la contestation monte contre un centre de détention voulu par Trump
- 08:45Casablanca lance une étude stratégique pour moderniser la gestion de ses déchets
- 08:33Bank Al-Maghrib allège ses avances, la liquidité s’améliore
Suivez-nous sur Facebook
Fraude présumée : les frères Abou El Ghali devant le parquet
Les frères Salah Eddine et Abdessamad Abou El Ghali, tous deux impliqués dans un litige foncier concernant la vente d’un terrain à Abderrahim Ben Daou, parlementaire et coordinateur régional du Parti Authenticité et Modernité (PAM), ont comparu récemment devant le parquet du tribunal de première instance pénale d'Ain Sebaâ, sous des accusations de fraude.
Bien que les deux frères aient été entendus en liberté, l’affaire suscite une vive attention en raison des suspicions de malversations liées à cette transaction. Le terrain en question avait été vendu à Ben Daou, membre influent du PAM, dans le cadre d’une promesse de vente datant de décembre 2022. Selon des sources judiciaires, la vente avait prévu un paiement dans un délai de deux mois, mais des irrégularités ont été soulevées par la défense de Salah Eddine Abou El Ghali, qui a déposé une plainte contre Salah Eddine Chenguiti, député et secrétaire général régional du PAM. La plainte accuse ce dernier, agissant en tant que notaire, d’avoir commis des irrégularités dans le dossier, notamment l’absence d’une relation contractuelle directe entre Abou El Ghali et l'acheteur.
La défense soutient que cette promesse de vente pourrait être annulée, car une condition suspensive et un délai de paiement non respecté fragiliseraient la validité du contrat. Cependant, selon les principes juridiques en vigueur, un contrat peut être invalidé uniquement si les parties n’ont pas respecté les termes écrits, et une non-conformité au délai imparti pourrait transformer l’accord en une nullité.
Pendant ce temps, la commission d’éthique du PAM a ouvert une enquête interne pour examiner les circonstances de ce litige, notamment en auditionnant les différents acteurs impliqués. Un rapport devrait être rédigé afin de clarifier les raisons de cette crise au sein du parti.
Les procédures judiciaires continuent de se dérouler, avec la saisie des passeports des frères Abou El Ghali dans le cadre de l’enquête. Ben Daou, pour sa part, a déposé une plainte accusant les deux frères d’escroquerie et de gestion de biens préjudiciables au contrat passé, ce qui alimente encore davantage les tensions au sein du PAM.
Pour les proches de Ben Daou, le respect du processus judiciaire est essentiel pour faire lumière sur cette affaire. Tandis que les partis prenants gardent une certaine réserve, le recours à la justice demeure, selon eux, la meilleure voie pour établir un climat de transparence et d’équité.
Commentaires (0)