-
16:38
-
16:11
-
16:05
-
16:00
-
15:47
-
15:24
-
15:00
-
14:55
-
14:47
-
14:43
-
14:30
-
14:00
-
13:58
-
13:46
-
13:36
-
13:25
-
13:16
-
13:00
-
12:45
-
12:37
-
12:30
-
12:00
-
11:45
-
11:32
-
11:26
-
11:11
-
10:53
-
10:43
-
10:34
-
10:30
-
10:15
-
10:00
-
09:43
-
09:31
-
09:28
-
09:07
-
09:02
-
09:00
-
08:54
-
08:45
-
08:30
-
08:26
-
08:00
-
07:45
-
07:36
-
07:30
-
07:17
-
07:09
-
07:03
-
20:00
-
19:00
-
18:00
-
17:00
Sous-Rubrique
Suivez-nous sur Facebook
Cliniques privées : l’ANCP réclame des clarifications au ministre de la Santé
L’Association nationale des cliniques privées (ANCP) a vivement réagi aux récentes déclarations du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, concernant la suspension du soutien de l’État aux établissements privés. Dans une lettre ouverte datée du lundi 6 octobre, l’organisation dit exprimer son « étonnement » face à des propos qu’elle juge sources de confusion auprès de l’opinion publique.
Selon l’ANCP, aucune clinique affiliée n’a jamais bénéficié de subventions publiques, ni pour son fonctionnement ni pour son équipement. L’association demande ainsi au ministre de publier la liste des établissements prétendument aidés, accompagnée des montants concernés, afin de lever toute ambiguïté et de garantir une transparence totale vis-à-vis des citoyens.
Une confusion jugée préjudiciable
L’organisation estime que les propos du ministre risquent d’alimenter un amalgame nuisible entre secteur public et privé. Elle rappelle que les cliniques privées constituent un maillon essentiel du système de santé marocain, en accueillant chaque année des milliers de patients et en contribuant au développement de la médecine nationale. L’ANCP réaffirme par ailleurs sa volonté de maintenir un dialogue constructif avec le ministère, au service des patients et de la complémentarité entre les deux secteurs.
La vision du ministère
De son côté, Amine Tehraoui a défendu devant la commission des secteurs sociaux de la Chambre des représentants une révision des relations entre l’État et les cliniques privées. Le ministre a expliqué que la nouvelle carte sanitaire sera élaborée selon une approche scientifique, intégrant les évolutions démographiques et sociétales à horizon de cinq ans, et qu’elle tiendra compte de la contribution réelle du secteur privé.
Il a également dénoncé certaines pratiques qu’il juge abusives, telles que la surfacturation ou la manipulation de dossiers médicaux, affirmant que vingt commissions d’inspection procèdent chaque mois à des contrôles dans les établissements. Pour lui, l’implantation de cliniques face aux hôpitaux universitaires ne contribue pas à résoudre les difficultés du système de santé, mais tend à les accentuer.
Entre tensions et recherche d’équilibre
Cet échange tendu illustre les rapports complexes entre autorités publiques et opérateurs privés dans un contexte où la demande en soins ne cesse de croître. Entre dénonciations et volonté affichée de dialogue, le dossier des cliniques privées risque de rester au cœur du débat sur la réforme du système de santé marocain.